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sept. 29, 2019

Critérium Île-de-France : J-1 !


Catégorie : Chronique
Posté par : jelhaik

Le critérium Île-de-France est de retour ! La première journée de l'exercice 2019-2020 débute demain, et comme tous les ans ce sont plus de 150 équipes qui vont se donner rendez-vous toutes les semaines (ou presque ...) sur les parquets de la région. Présentation.

Article de Jérôme Elhaïk

 

LA REFONTE CONTINUE

François Prince et son équipe entament leur troisième saison à la tête de la Ligue Île-de-France, et l'établissement du calendrier du critérium a été comme d'habitude la priorité de ce début d'année sportive. « C'est une tâche complexe, et on a recours à plusieurs logiciels pour analyser les données et tenir compte des contraintes (géographiques, nombre de courts, demandes spécifiques des clubs etc.), » rappelle le président, alors que la refonte entamée en 2018-2019 continue. La Division 1 hommes et les deux poules de D2 regroupent maintenant 10 équipes. À noter que les associations des Bouvets et Old School ont été mises en sommeil et que leurs joueurs ont rejoint le Squash Saint-Cloud 92, qui compte désormais 9 équipes (ce qui en fait le plus gros pourvoyeur du critérium, à égalité avec le Squash 95). La D4 est passée de 3 à 4 poules, se rapprochant du système pyramidal voulu par la Ligue. « C'est pour cela qu'il n'y a pas eu de repêchage, » précise François Prince. Concernant les femmes, la D1 passe comme prévu de 10 à 12 équipes, mais il y en aura seulement 8 en D2, en raison des défections des réserves du PUC et du Plessis, et de l'équipe du Padel Horizon (suite à la fermeture du complexe de Champigny-sur-Marne, en attendant l'ouverture du nouveau à Sucy-en-Brie. À signaler qu'une équipe masculine est engagée cette saison sous un nom de circonstance, Nomades Horizon ...). La bonne nouvelle est l'arrivée de l'équipe féminine du Pays de Fontainebleau Avon Squash, une première !

L'organisation du critérium IDF, un gros travail annuel pour la Ligue et son président François Prince (Crédit photo : © Paris 2018 - Gay Games 10)

Comme l'année dernière, on constate une légère baisse du nombre d'équipes engagées (151 contre 157), une tendance qui suit celle du nombre de licences. Pour tenter d'enrayer ce déclin, la Ligue a mis en place une nouvelle règle intitulée "1 tournoi = 30 licences," dont le secrétaire général Stéphane Lamanilève nous avait expliqué les modalités en fin de saison dernière. « Pour organiser un tournoi, un club devra avoir au moins 30 licences, deux tournois 60 licences et ainsi de suite, » explique ce dernier. « Nous nous appuierons sur les chiffres au 30 juin 2019 pour commencer, et il y aura ensuite des réajustements. De plus, une licence jeune comptera double. » Rendez-vous au cours de la saison pour savoir si cette mesure est suivie d'effets ... 

 

QUOI DE NEUF EN D1 ?

Comme tous les ans, on vous propose une petite présentation des divisions 1 hommes et femmes, et un récapitulatif des principaux mouvements dans les effectifs. C'est parti ...

DIVISION 1 HOMMES

Après un long règne du duo Jeu de Paume – Vincennes, les trois dernières saisons ont sacré autant de champions et la lutte pour le titre s'annonce plus ouverte que jamais. Titrés en 2017-2018, Créteil a décidé de repartir en D2, en raison des disponibilités trop incertaines de ses joueurs et joueuses professionnels. De leur côté, les tenants du titre d'Altiplano Saint-Cloud présentent un effectif de qualité (les Scianinamico père et fils, Josué Tresse, Diego Algarra et le jeune Antoine Riehl) mais restreint en quantité après le départ de deux éléments majeurs : le capitaine Lucas Vauzelle occupe désormais le poste d'enseignant à La Maison du Squash à Nantes, alors qu'après une saison dans les Hauts-de-Seine Jean-Jacques Pineau est retourné à Vincennes. L'effectif très fourni des Val-de-Marnais (Mathieu Benoit, Malcolm Tullis, Aritz Azpeitia etc.), renforcé par JJP mais aussi deux autres recrues (l'ancien joueur de l'équipe de France junior Alexandre Cogno et l'entraîneur national Christophe Carrouget) fait d'eux un autre candidat très crédible, capable de reconquérir un titre qui leur échappe depuis 2016. C'est également le cas du PUC, qui pourra s'appuyer sur son numéro 1 Johan Bouquet (joueur le mieux classé de la division, et invaincu en 2018-2019) et sur l'émergence du jeune Joshua-Jacques Phinera pour tenter de refaire le coup de 2017. Troisièmes l'an dernier, le Jeu de Paume des frères Quint et Rohan Mandil essaiera de faire encore mieux cette saison, aidés en cela par l'arrivée du joueur professionnel Israélien Nir Cohen (273ème mondial). Après s'être immiscés dans le top 4 en 2018-2019, le Squash 95 peut-il voir plus haut ? Les Val-d'Oisiens, avec un groupe quasi inchangé depuis plusieurs années et emmené par le jeune Adrien Grasser, en sont capables.

La jeunesse d'Adrien Grasser (Squash 95) et l'expérience de Jean-Jacques Pineau : c'est ça le critérium Île-de-France (Crédit photo : Nicolas Barbeau)

Depuis son accession en 2010, Montigny termine quasi systématiquement entre la quatrième et la septième place. Suffisamment armés pour assurer un maintien tranquille, ils semblent un peu justes pour jouer le top 3, malgré le renfort de Benjamin Davant (que nous vous avions présentés en fin de saison dernière). Retrouvez plus loin un entretien avec leur capitaine historique Jérôme Sérusier, médaillé d'argent au dernier championnat d'Europe +40 ans. Le maintien, les Pyramides l'avaient obtenu en barrage la saison dernière, mais le club de Port-Marly pourrait bien être l'équipe surprise de la saison avec l'arrivée de l'ancien Clermontois Jérôme Dadot (n°17 français). Avec une équipe au complet (dont les deux autres meilleurs joueurs sont Anthony Dowdeswell et Ferdinand Conty), ils seront compliqués à jouer. « Trop forts pour la D2, mais pas assez pour la D1, » nous avait dit le joueur des Ulis Vincent Le Bret lors de la Fête du Squash. Le club de l'Essonne fait partie des 3 "candidats" au maintien, avec l'autre promu – Oxygène, qui a donc perdu son n°1 Benjamin Davant – et le Cygne, repêché grâce au désistement de Créteil. Ces équipes viseront sans doute la 8ème place synonyme de barrages, et dans cette optique les confrontations directes seront décisives.

DIVISION 1 FEMMES

Comme nous vous l'expliquions la saison dernière, il semble loin le temps où 16 joueuses classées première série évoluaient en critérium (c'était en 2015-2016). Il n'y en a plus que trois ou quatre aujourd'hui ... Difficile d'établir des pronostics tant la division semble homogène, mais le duo du Stade Français Caroline Grangeon (n°23 française) – Élisabeth Marty (n°30) est sans équivalent à ce niveau. Néanmoins, ces deux joueuses avaient disputé très peu de matches la saison passée (car engagées simultanément en Nationale 2 et dans le critérium masculin), et le club domicilié au stade Jean Bouin avait dû avoir recours aux barrages pour se maintenir. Alors que la lutte pour succéder au PUC (qui a perdu plusieurs joueuses importantes) sera sans aucun doute très ouverte, on peut citer parmi les autres candidates Saint-Cloud (qui enregistre le retour d'Aloïse Antonelli), Chaville et son effectif très homogène, et Vincennes emmenée par une Zoé Faure en pleine progression. Petite curiosité en D2 : la présence de l'effectif des Pyramides de Julie Rossignol, qu'on n'a pas revue sur les courts depuis l'été 2017 (année où elle avait atteint la finale du championnat de France Élite).

Championnes il y a deux ans, les filles de Vincennes pourront s'appuyer sur la jeune Zoé Faure pour tenter de reconquérir le titre (Crédit photo : Nicolas Barbeau)

 

PLEINS FEUX SUR ... DEUX MÉDAILLÉS EUROPÉENS

Fin août, la délégation Tricolore a ramené trois médailles du championnat d'Europe vétérans à Vienne. Deux ont été obtenues par des figures bien connues dans le squash Francilien, Caroline Grangeon et Jérôme Sérusier. On a recueilli leurs impressions sur cette performance, et sur la saison qui débute. Entretien(s).

 

JÉRÔME SÉRUSIER : « TOUJOURS AUTANT DE PLAISIR À SE RETROUVER TOUS LES MARDIS »

Bonjour Jérôme. Avec quelques semaines de recul, qu'est-ce que tu retiens du championnat d'Europe vétérans ?

J'étais naturellement satisfait de cette deuxième place en +40 ans. Après avoir été battu trois fois en demi, disputer une première finale était mon objectif. Lorsqu'on y est, on espère évidemment être à la hauteur pour faire un beau match. Raté pour cette fois, car Christian Drakenberg était au-dessus et ça a été à sens unique.

Contrairement à d'autres joueurs français, tu ne disputes pas de tournoi sur le circuit européen. Du coup, est-ce que cette compétition est un rendez-vous important pour toi, et t'étais-tu préparé spécialement ?

En effet je ne dispute pas de tournoi européen, car je m'absente déjà suffisamment de la maison ... Qu'ils soient de France, d'Europe ou du monde, tous les grands championnats sont donc bons à prendre ! On ne sait jamais si on aura une autre chance d'y participer donc ça vaut le coup de faire un effort. Le seul truc qui m'embête c'est que je commence à truster les places d'honneur, il ne faudrait pas que l'adage « toujours placé, jamais gagnant » se vérifie dans le temps (NDLR : Jérôme a néanmoins remporté le championnat de France +35 ans en 2014). Concernant la préparation pour le championnat d'Europe, elle n'est pas évidente à cause de la date. Idéalement il faudrait que je m'organise autrement, car à chaque fois je suis en vacances à la mer avec ma famille juste avant ... Du coup je ne touche pas beaucoup la raquette, mais comme je ne veux pas arriver en touriste je m'envoie de grosses séances physiques pour compenser (ghosting sur un petit terrain de hand, course en côte, escaliers, etc.). C'est à dire des choses que je ne fais jamais pendant la saison !

Envisages-tu de disputer un championnat du monde ?

Oui, l'année prochaine j'espère participer pour la première fois en Pologne. Pour une fois que ce n'est pas trop loin il ne faut pas le louper, car quand c'est à l'autre bout du monde c'est un tout autre budget.!

La délégation Tricolore, qui comportait plusieurs Franciliens, a fait preuve d'une belle solidarité au championnat d'Europe vétérans fin août à Vienne (Crédit photo : Emmanuel Denis)

Vu de loin, on a senti qu'il y avait un véritable groupe et une fierté de représenter la France à Vienne, est-ce que je me trompe ?

On n'était pas très nombreux (NDLR : 27 joueurs tout de même, mais c'est beaucoup moins que d'autres délégations à commencer par les Anglais) et dispersés dans plusieurs logements, mais on n'est pas passés inaperçus ! En bon capitaine, notre Jean-Jacques Pineau national s'était débrouillé pour qu'on ait chacun un jeu de maillots floqués "France". On s'est pris au jeu, on ne jouait pas que pour nous et on était prêts à gueuler pour s'encourager à la moindre occasion. Nous les Français on est plutôt chauds, on aime bien mettre le feu et je me suis même surpris à le faire ! Le seul bémol, c'est qu'on a été un peu frustrés par les résultats. Il y a notamment eu cette journée terrible où on a perdu de nombreuses chances de médaille, et d'ailleurs je ne suis pas passé loin car j'étais mené 2-0 en quart de finale. J'avais les boules lors de la remise des prix, pas une seule Marseillaise, alors que les Anglais étaient blasés ... Avec Caroline, on n'en pouvait plus d'entendre God Save the Queen en boucle ! Il y a deux ans, on avait eu le plaisir de chanter notre hymne grâce à Mylène De Muylder et on avait tout donné, c'était énorme. Vivement la prochaine ...

Autour de leur capitaine Jérôme Sérusier (deuxième en partant de la droite), les joueurs de Montigny apprécient autant les moments sur le court qu'en dehors (Crédit photo : Montigny Squash Club)

Un petit mot sur le critérium : ton équipe de Montigny va entamer demain sa dixième saison consécutive en Division 1, avec une équipe qui a été renouvelée au fil des ans. Est-ce qu'il y a toujours autant de plaisir à se retrouver tous les mardis, et n'avez-vous pas eu envie à un moment d'engager une équipe en championnat national ?

Dix ans déjà ! On peut être fiers, car on est quelque part un petit club d'irréductibles gaulois ... Je me souviens qu'on a galéré pour monter, on a disputé plusieurs fois les barrages avant d'y arriver. Stéphane Zaffran était là avant moi, il les a tous faits. On est maintenant bien installés en 1ere div, avec un bon groupe qui a évolué, s'est étoffé et même rajeuni. Ça fait du bien, car lors de certaines saisons on tournait à 6 joueurs pour 5 places. On a de la chance car les mecs qui nous ont rejoints sont super, et on arrive même à attirer des Parisiens ! Le premier a été Jérôme Rideau, qui nous a manqué car il était blessé pendant toute la dernière saison. Ensuite, il y a eu Adam Pecas (aujourd'hui à Tahiti), Wilfried Baudouin, un sacré gaillard qu'il faut se le coltiner en numéro 2, et plus récemment, Guillaume Mauroy, George Bogey, Alex Meylan (de super gars) et enfin Alex Musset la saison dernière, qui malheureusement ne sera plus des nôtres car il déménage et change de région. Mais il y a Benjamin Davant qui arrive, c'est sa première année à ce niveau et il est archi motivé. On est très contents de sa venue. Il y a 10 équipes cette année et l'objectif sera d'être dans le top 5. Pour répondre à ta question, on a toujours autant de plaisir à se retrouver le mardi soir. Déjà parce qu'on est potes, mais aussi parce que la motivation est toujours là et qu'on sait qu'on aura de bons matches à jouer. Concernant le championnat national, on n'a jamais engagé d'équipe pour plusieurs raisons. La première, c'est qu'on n'a pas d'école de jeunes, c'est un critère obligatoire. Ensuite, la plupart d'entre nous ont des enfants et ce n'est pas facile de s'absenter le weekend. Les forfaits sont lourdement sanctionnés et on n'a pas un réservoir de joueurs suffisant.

Dernière question : quels sont tes objectifs personnels pour la saison 2019-2020 ?

Gagner le championnat de France vétérans. Surtout si c'est contre Matthieu Benoit, ça fait longtemps que je ne l'ai pas battu (rires) ! C'est spécial de jouer contre lui, car on se respecte énormément et nos matches sont souvent de sacrées bagarres. Ensuite, il y a le championnat du monde en toute fin de saison, mais là c'est un peu l'inconnu pour moi. Je crois que ça va être très relevé, encore plus que les fois précédentes car la Pologne est accessible géographiquement pour les joueurs de nombreux pays. Le club Hasta la Vista à Wroclaw est le plus grand au monde, ils vont passer de 35 a 50 courts avec 2 vitrés ! À part ça je n'ai pas trop d'objectifs personnels, je souhaitais redevenir première série (NDLR : actuellement 38ème joueur français, il avait culminé à la 13ème place en 2013) mais je me rends compte que ça va être beaucoup plus difficile que prévu : il y a désormais de nombreux jeunes de très bon niveau, j'en ai fait les frais au dernier championnat de France 2ème série. Place aux jeunes, c'est normal et tant mieux. Prendre du plaisir et ne pas se blesser, ça serait un bon début ...

Aux côtés de Mylène de Muylder (à gauche), Jérôme Sérusier et Caroline Grangeon ont ramené une médaille du championnat d'Europe vétérans (Crédit photo : Emmanuel Denis)

 

 CAROLINE GRANGEON : « FIÈRE DE PORTER LE DRAPEAU TRICOLORE SUR LE PODIUM »

Il y a deux ans, Caroline Grangeon s'est lancée sur le circuit européen ...

... « pour rencontrer de nouvelles joueuses et visiter des villes sympas ... » Sa première compétition est le championnat d'Europe vétérans +35 ans en Pologne. Battue en demi-finale par l'ancienne n°18 mondiale Lauren Briggs, elle décroche la médaille de bronze. Espagne, République Tchèque, Allemagne, Pays-Bas et Portugal (et même une escapade en Égypte), la joueuse du Stade Français sillonne le continent avec de bons résultats à la clé, s'imposant même à Hambourg et Porto. « Le niveau n'est pas très relevé dans cette catégorie, » raconte-t-elle avec lucidité, « et j'étais donc ravie de passer en +40 ans, les tableaux sont plus denses. » C'était le cas en Autriche, mais Caroline a su tirer son épingle du jeu : elle s'incline logiquement en demi-finale face à l'Anglaise Keeley Johnson (future vainqueur, déjà sacrée en +35 ans) mais monte à nouveau sur le podium. « Je suis contente de réitérer le résultat d'il y a deux ans à Wroclaw. Je vais d'ailleurs retourner dans cette ville pour le championnat du monde l'été prochain. » Elle devrait faire partie d'une délégation Bleue fournie, qui s'est faite remarquer à Vienne par sa solidarité et ses encouragements bruyants. « C'était top de faire partie de ce groupe emmené par Jean-Jacques Pineau ! On portait tous la même tenue, et j'étais évidemment très très fière d'avoir le drapeau tricolore sur les épaules sur le podium. »

Ici aux côtés de la championne du monde Nour El Sherbini, Caroline Grangeon (à gauche) dispute de nombreux tournois en Europe et en dehors (Crédit photo : #ELGOUNASQUASH)

L'exercice 2018-2019 a été compliqué pour l'équipe féminine du Stade Français, avec un maintien en barrages en critérium, et une place en play-offs manquée en Nationale 2 à cause de points de pénalité (elles avaient disputé une journée avec seulement deux joueuses). Quid de cette 2019-2020 ?

« En Nationale 2, on visera comme d'habitude la qualification pour les play-offs. Concernant le critérium, comme la saison dernière Élisabeth Marty et moi joueront à la fois en D1 femmes et chez les hommes. Ça donne et du rythme et ça me permet de m'améliorer sur tous les plans : physique, technique et tactique. Et quand je dispute un tournoi masculin, ça fait 5 matches durs en l'espace d'un weekend, on n'est pas habituées ... » Caroline a-t-elle des objectifs personnels spécifiques, elle qui a fini plusieurs fois sur le podium du championnat de France vétérans mais jamais la plus haute marche ? « Pas spécialement en termes de résultats, je souhaite simplement continuer à travailler mon squash - comme la passionnée que je suis - en essayant notamment de faire un peu plus de tournois masculins. Sachant que je dois également trouver un équilibre avec mon rôle de maman (rires) ... »

Prochain rendez-vous à la mi-janvier, où nous ferons un point sur la première partie de la saison. D'ici là, vous pouvez suivre tous les résultats et classements sur les liens suivants.

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